Sécurité : le Sénégal réaffirme son soutien au Burkina Faso

Le Premier ministre de la RĂ©publique du SĂ©nĂ©gal, Ousmane Sonko, a Ă©tĂ© reçu en audience ce vendredi aprĂšs-midi par le prĂ©sident de la Transition burkinabĂš, le capitaine Ibrahim TraorĂ©, dans le cadre d’une visite de travail de 48 heures Ă  Ouagadougou.

Le Premier ministre sĂ©nĂ©galais, Ousmane Sonko, en visite de travail de 48 heures Ă  Ouagadougou, a Ă©tĂ© reçu ce vendredi en dĂ©but d’aprĂšs-midi par le prĂ©sident burkinabĂš, le capitaine Ibrahim TraorĂ©, selon la prĂ©sidence burkinabĂš. Cette rencontre, marquĂ©e par des Ă©changes sur les dĂ©fis sĂ©curitaires et les perspectives de coopĂ©ration, a permis Ă  Ousmane Sonko de transmettre un message de soutien au prĂ©sident TraorĂ© et au peuple burkinabĂš.

Accompagné de son homologue burkinabÚ, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, Ousmane Sonko a exprimé la solidarité du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et de son peuple, face aux défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso est confronté.

Le Premier ministre sénégalais a déclaré vouloir « transmettre un message de soutien absolu au président Traoré, à tout son gouvernement et au peuple burkinabÚ dans leur lutte contre ce terrorisme qui leur a été imposé, et envisager toute possibilité de collaboration et de soutien face à cette épreuve ».

Pour Ousmane Sonko, cette menace ne peut ĂȘtre confinĂ©e aux seules frontiĂšres du Burkina Faso, du Mali et du Niger.  « Aucun pays de la sous-rĂ©gion ne sera Ă©pargnĂ© si cette gangrĂšne continue de s’étendre Ă  travers l’Afrique de l’Ouest », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Cette visite intervient Ă©galement dans le cadre de l’inauguration du MausolĂ©e Thomas Sankara, que Sonko a dĂ©crite comme une occasion de « participer Ă  la cĂ©lĂ©bration d’un grand et digne fils de l’Afrique, d’un leader qui illumine depuis quelques dĂ©cennies tous les combats patriotiques, panafricanistes et souverainistes du continent ».

Le chef du gouvernement sĂ©nĂ©galais s’est rendu au Burkina dans un contexte marquĂ© par le dĂ©part depuis janvier des pays de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES) de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CĂ©dĂ©ao).

En octobre 2024, depuis Bamako, Ousmane Sonko avait dĂ©clarĂ© que personne ne passerait par le SĂ©nĂ©gal pour dĂ©stabiliser le Mali. Le Premier ministre sĂ©nĂ©galais s’exprimait alors Ă  l’issue d’un entretien avec le prĂ©sident de la transition malienne, le gĂ©nĂ©ral Assimi GoĂŻta, et le Premier ministre d’alors, Dr Choguel Kokalla MaĂŻga, rĂ©affirmant l’engagement du SĂ©nĂ©gal Ă  dĂ©fendre la stabilitĂ© rĂ©gionale.

Il avait Ă©galement rendu hommage aux soldats maliens tombĂ©s au combat, et prĂ©sentĂ© ses condolĂ©ances aux familles endeuillĂ©es, au nom du prĂ©sident Bassirou Diomaye Faye, en soulignant l’unitĂ© historique et culturelle entre les deux nations.

En avril 2025, le prĂ©sident Faye avait rĂ©affirmĂ© son engagement pour une mĂ©diation entre l’AES et la CĂ©dĂ©ao, tout en respectant la souverainetĂ© de chaque pays. Il avait Ă©tĂ© mandatĂ© en juillet 2024, aux cĂŽtĂ©s du prĂ©sident togolais Faure GnassingbĂ©, pour mener des discussions avec l’AES afin de prĂ©server l’unitĂ© rĂ©gionale.

TE/ac/Sf/APA

Sources: www.fr.apanews.net

L’AES renforce sa coopĂ©ration militaire Ă  Ouagadougou

Du 8 au 11 avril 2025, des experts militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont rĂ©unis Ă  Ouagadougou pour renforcer la coopĂ©ration sĂ©curitaire au sein de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES). 

Alors que les opĂ©rations militaires coordonnĂ©es de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES) s’intensifient sur le terrain, des experts militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont rĂ©unis Ă  Ouagadougou du 8 au 11 avril pour poser les jalons de la force conjointe de la ConfĂ©dĂ©ration. Une Ă©tape majeure dans la construction d’une rĂ©ponse sahĂ©lienne autonome face aux menaces sĂ©curitaires.

Selon l’État-major gĂ©nĂ©ral des armĂ©es du Burkina Faso, les discussions ont portĂ© sur l’évaluation des opĂ©rations en cours et sur les modalitĂ©s pratiques de mise en Ɠuvre du pilier DĂ©fense et SĂ©curitĂ© de l’AES, conformĂ©ment Ă  la vision commune des chefs d’État.

Cette rencontre intervient alors que les trois pays en transition aprĂšs des coups d’Etat, ont rompu avec la CĂ©dĂ©ao et quittĂ© le G5 Sahel pour affirmer leur souverainetĂ© en matiĂšre de sĂ©curitĂ©.

Quelques jours avant cette rĂ©union, l’État-major gĂ©nĂ©ral des forces armĂ©es maliennes (FAMa) annonçait plusieurs opĂ©rations dans le nord du Mali. Le 28 mars 2025, les forces de l’AES ont ainsi interceptĂ© un vĂ©hicule suspect Ă  Djidara, dans la rĂ©gion de Gao (nord), avec Ă  son bord deux prĂ©sumĂ©s terroristes. Le 29 mars, des frappes aĂ©riennes ont Ă©tĂ© menĂ©es Ă  Hourara et Fitilli, dans la mĂȘme rĂ©gion, contre des groupes armĂ©s transfrontaliers, dans le cadre d’opĂ©rations coordonnĂ©es de la confĂ©dĂ©ration.

Ces actions sont censĂ©es illustrer la montĂ©e en puissance de la coopĂ©ration militaire au sein de l’AES, appuyĂ©e par l’utilisation croissante de drones armĂ©s turcs, dĂ©ployĂ©s par les trois armĂ©es pour la surveillance et les frappes ciblĂ©es.

Cette dynamique s’inscrit dans la droite ligne des annonces faites en janvier dernier par le ministre nigĂ©rien de la DĂ©fense, le GĂ©nĂ©ral Salifou Mody, qui avait confirmĂ© la crĂ©ation d’une force militaire unifiĂ©e de 5 000 hommes. Dans un entretien accordĂ© à TĂ©lĂ© Sahel, il avait prĂ©cisĂ© que cette force disposerait de moyens propres – aĂ©riens, terrestres et de renseignement – et serait rapidement opĂ©rationnelle. « C’est une question de semaines pour que cette force-lĂ  soit visible sur le terrain », avait dĂ©clarĂ© le ministre.

La rĂ©union de Ouagadougou semble s’incrire dans la consolidation de cette volontĂ© politique de bĂątir une architecture sĂ©curitaire sahĂ©lienne indĂ©pendante et coordonnĂ©e, face Ă  des menaces transnationales persistantes.

Cette rencontre se dĂ©roule dans un contexte de tensions croissantes entre le Mali et l’AlgĂ©rie, aprĂšs la destruction d’un drone malien par la dĂ©fense aĂ©rienne algĂ©rienne et la fermeture des espaces aĂ©riens entre les deux pays. En soutien Ă  Bamako, Ouagadougou et Niamey ont rappelĂ© leurs ambassadeurs Ă  Alger.

HO/ac/Sf/APA

Sources: www.fr.apanews.net

LevĂ©e des couleurs de l’AES: le symbole d’une intĂ©gration historique

La cĂ©rĂ©monie de levĂ©e des couleurs a rĂ©uni de hautes personnalitĂ©s de l’État malien, notamment le PrĂ©sident du Conseil national de Transition, le GĂ©nĂ©ral de Corps d’ArmĂ©e Malick Diaw, le Premier ministre et Ministre de l’Administration territoriale et de la DĂ©centralisation, le GĂ©nĂ©ral de Division Abdoulaye MaĂŻga, ainsi que l’ensemble des membres du gouvernement. La prĂ©sence des diplomates accrĂ©ditĂ©s au Mali a renforcĂ© le caractĂšre solennel de l’évĂ©nement, soulignant son importance dans le processus d’intĂ©gration rĂ©gionale.
La montĂ©e du drapeau de l’AES a Ă©tĂ© effectuĂ©e simultanĂ©ment au Niger et au Burkina Faso, sous la prĂ©sidence respective du Capitaine Ibrahim TraorĂ©, PrĂ©sident du Faso, et du GĂ©nĂ©ral Abdourahamane Tiani, PrĂ©sident du Niger. Cette synchronisation tĂ©moigne de la volontĂ© commune des trois États de renforcer leur coopĂ©ration et de poser les bases d’une intĂ©gration plus Ă©troite.

Une confédération pour une
souveraineté renforcée
La ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel a Ă©tĂ© officiellement créée le 6 juillet 2024 dans le but de renforcer la coopĂ©ration entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette structure inĂ©dite vise Ă  promouvoir une unitĂ© politique, Ă©conomique et sĂ©curitaire, permettant aux trois pays de rĂ©pondre ensemble aux dĂ©fis communs auxquels ils font face. ConfrontĂ©s Ă  des groupes armĂ©s terroristes menaçant leur stabilitĂ©, les trois États ont dĂ©cidĂ© d’unir leurs forces pour mieux protĂ©ger leurs populations et leurs territoires. En renforçant leur indĂ©pendance vis-Ă -vis des puissances Ă©trangĂšres et en favorisant une gouvernance commune, ces pays souhaitent affirmer leur capacitĂ© Ă  dĂ©cider de leur propre avenir.
Sur le plan de l’intĂ©gration Ă©conomique, l’AES vise Ă  crĂ©er un marchĂ© commun et Ă  favoriser les Ă©changes commerciaux entre ses membres afin de stimuler le dĂ©veloppement Ă©conomique et de rĂ©duire la dĂ©pendance Ă  l’égard des importations extĂ©rieures. Une politique Ă©trangĂšre coordonnĂ©e permettra Ă  l’AES de parler d’une seule voix sur la scĂšne internationale et de renforcer ses relations avec d’autres partenaires stratĂ©giques.

La lutte contre le terrorisme : un pilier fondamental de l’AES
L’un des dĂ©fis majeurs ayant conduit Ă  la crĂ©ation de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel est la menace persistante du terrorisme. Depuis plusieurs annĂ©es, le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont confrontĂ©s Ă  une insĂ©curitĂ© croissante due Ă  la prĂ©sence de groupes armĂ©s opĂ©rant sur leurs territoires.
Face Ă  cette situation, l’AES a adoptĂ© une approche commune reposant sur la mutualisation des ressources militaires. DĂ©sormais, les forces armĂ©es des trois pays collaborent Ă©troitement pour mener des opĂ©rations conjointes contre les groupes terroristes.
En parallĂšle, une plateforme commune d’échange d’informations a Ă©tĂ© mise en place afin d’amĂ©liorer le partage de renseignements et d’anticiper les menaces. Au-delĂ  de l’action militaire, l’AES s’engage Ă©galement Ă  restaurer l’économie locale et Ă  offrir des alternatives aux populations vulnĂ©rables, rĂ©duisant ainsi l’influence des groupes armĂ©s.

Un avenir commun
Avec l’adoption de son drapeau le 22 fĂ©vrier dernier, l’AES affirme son identitĂ© et ses ambitions. Le choix du vert comme couleur dominante symbolise la croissance, la prospĂ©ritĂ© et l’espoir, mais aussi la renaissance et le renouveau de la rĂ©gion sahĂ©lienne.
Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres et de la CoopĂ©ration internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a soulignĂ© l’importance de cet Ă©vĂ©nement, mettant en avant le caractĂšre historique de la montĂ©e des couleurs simultanĂ©e dans les trois pays. Cette cĂ©rĂ©monie traduit une volontĂ© collective de s’engager rĂ©solument dans un avenir de coopĂ©ration renforcĂ©e et de dĂ©veloppement partagĂ©.
Ainsi, la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel incarne une nouvelle dynamique au sein de l’Afrique de l’Ouest. Elle illustre la dĂ©termination des peuples malien, burkinabĂ© et nigĂ©rien Ă  construire ensemble un avenir de paix, de prospĂ©ritĂ© et de souverainetĂ© renforcĂ©e.
(Correspondance particuliĂšre)

Source : Info Matin

KOULOUBA : PremiĂšre levĂ©e des couleurs de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES)

Le PrĂ©sident de la Transition, Son Excellence le GĂ©nĂ©ral d’ArmĂ©e Assimi GOÏTA, Chef de l’État et PrĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES), a prĂ©sidĂ© la traditionnelle cĂ©rĂ©monie de levĂ©e des couleurs Ă  Koulouba, ce lundi 3 mars 2025.
Cet Ă©vĂ©nement a Ă©tĂ© marquĂ© par une premiĂšre historique : la montĂ©e inaugurale du drapeau de l’AES, symbole de l’unitĂ© et de la solidaritĂ© entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
La cĂ©rĂ©monie a rassemblĂ© de hautes personnalitĂ©s de l’État, parmi lesquelles le PrĂ©sident du Conseil national de Transition, le GĂ©nĂ©ral de Corps d’ArmĂ©e Malick DIAW, le Premier ministre, Ministre de l’Administration territoriale et de la DĂ©centralisation, Chef du Gouvernement, le GĂ©nĂ©ral de Division Abdoulaye MAIGA, ainsi que l’ensemble des membres du Gouvernement.
Des diplomates accrĂ©ditĂ©s au Mali ont Ă©galement pris part Ă  cette cĂ©rĂ©monie solennelle, tĂ©moignant de l’importance de ce moment dans le processus d’intĂ©gration rĂ©gionale.
Le Chef de l’État a saisi cette occasion pour saluer le drapeau malien aux cĂŽtĂ©s du tout nouveau drapeau de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel, officiellement adoptĂ© le 22 fĂ©vrier dernier par les Chefs d’État de l’AES. Par ailleurs, cette cĂ©rĂ©monie ne s’est pas limitĂ©e Ă  Bamako : elle s’est tenue simultanĂ©ment au Niger et au Burkina Faso, sous la prĂ©sidence respective du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, PrĂ©sident du Faso, et du GĂ©nĂ©ral Abdourahamane TIANI, PrĂ©sident du Niger.
Cet acte solennel marque une nouvelle Ă©tape dans la construction et la consolidation de l’AES. Il envoie Ă©galement un message symbolique fort d’unitĂ©, de fraternitĂ© et de dĂ©termination des peuples malien, burkinabĂ© et nigĂ©rien Ă  avancer ensemble vers une intĂ©gration plus poussĂ©e. Cette montĂ©e des couleurs illustre la volontĂ© des dirigeants et des populations de ces trois pays de renforcer leur coopĂ©ration politique, Ă©conomique et sĂ©curitaire pour un avenir commun stable et prospĂšre.

Le drapeau de l’AES flotte Ă  la PrĂ©sidence du Faso

La ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger a officiellement lancĂ© son drapeau, samedi 22 fĂ©vrier 2025, Ă  Bamako. Celui-ci flotte dĂ©sormais Ă  la PrĂ©sidence du Faso.

Le prĂ©sident du Faso a assistĂ©, lundi 3 mars 2025, Ă  la montĂ©e des couleurs nationales et du drapeau de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES) au palais de Koulouba.

La cĂ©rĂ©monie qui s’est voulu « solennelle et spĂ©ciale » s’est tenue en prĂ©sence du Premier ministre et des membres du gouvernement, des prĂ©sidents d’institution et des membres la Commission nationale de la ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel, du doyen du corps diplomatique, des ambassadeurs des pays de la ConfĂ©dĂ©ration AES.

À l’occasion, le capitaine Ibrahim TraorĂ© a donnĂ© un message fort de souverainetĂ© et d’affirmation de soi, A rapportĂ© la PrĂ©sidence du Faso.

Il a partagĂ© sa conviction d’un avenir radieux de l’espace confĂ©dĂ©ral AES dans une dynamique de consolidation des acquis et de poursuite des chantiers engagĂ©s sur des dĂ©fis communs.

La ConfĂ©dĂ©ration des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a officiellement lancĂ© son drapeau, samedi 22 fĂ©vrier 2025 Ă  Bamako.

Mardi 28 janvier 2025, le Burkina avait officiellement hissĂ© le drapeau de l’AES en lieu et place de celui de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CĂ©dĂ©ao).

HO/te/Sf/APA

Sources: www.fr.apanews.net

DeuxiĂšme rĂ©union des ministres de l’AES chargĂ©s de l’Industrie et du Commerce : des pistes de solutions pour un dĂ©veloppement endogĂšne

La deuxiĂšme rĂ©union des ministres chargĂ©s de l’Industrie, du Commerce et des reprĂ©sentants du secteur privĂ© de la ConfĂ©dĂ©ration des Etats du Sahel (AES), a pris fin, le jeudi 10 avril 2025 Ă  Ouagadougou. La cĂ©rĂ©monie de clĂŽture a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©e par le Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, reprĂ©sentant Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

Les Ă©changes ont portĂ© sur la dĂ©finition des modalitĂ©s pratiques de mise en Ɠuvre des recommandations de la rencontre ministĂ©rielle tenue le 19 octobre 2024, Ă  Bamako. Ces recommandations visent Ă  harmoniser le cadre institutionnel des affaires, faciliter les Ă©changes commerciaux et renforcer la coopĂ©ration rĂ©gionale entre les acteurs du secteur privĂ©.

La réunion des ministres a examiné et adopté :

  • le projet de rapport de la rĂ©union des experts ;
  • le projet de relevĂ© des conclusions de la rĂ©union ministĂ©rielle ;
  • le projet de communiquĂ© final et le projet de dĂ©cision portant crĂ©ation du comitĂ© tripartite de suivi des recommandations.
  • Les pistes de solutions proposĂ©es devront permettre de relever les dĂ©fis liĂ©s au dĂ©veloppement endogĂšne et Ă  la consolidation de la souverainetĂ© Ă©conomique de nos États.

    Pour le ministre de l’Economie et des Finances, l’AES est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire Ă©conomique, fondĂ©e sur la coopĂ©ration, la solidaritĂ© et la valorisation des ressources et des talents. « 𝘓𝘩𝘮 đ˜€đ˜©đ˜ąđ˜Żđ˜”đ˜Ș𝘩𝘳𝘮 đ˜Žđ˜°đ˜Żđ˜” đ˜·đ˜ąđ˜Žđ˜”đ˜Šđ˜Ž, 𝘭𝘩𝘮 đ˜„Ă©đ˜§đ˜Ș𝘮 đ˜łĂ©đ˜Šđ˜­đ˜Ž, 𝘼𝘱đ˜Ș𝘮 đ˜Żđ˜°đ˜”đ˜łđ˜Š đ˜·đ˜°đ˜­đ˜°đ˜Żđ˜”Ă© đ˜€đ˜°đ˜źđ˜źđ˜¶đ˜Żđ˜Š đ˜„đ˜Š đ˜ŁĂąđ˜”đ˜Ș𝘳 đ˜¶đ˜Ż đ˜ąđ˜·đ˜Šđ˜Żđ˜Ș𝘳 đ˜„đ˜Š đ˜±đ˜łđ˜°đ˜Žđ˜±Ă©đ˜łđ˜Șđ˜”Ă© đ˜±đ˜ąđ˜łđ˜”đ˜ąđ˜šĂ©đ˜Š đ˜Šđ˜Žđ˜”, 𝘩𝘭𝘭𝘩, đ˜Șđ˜ŻĂ©đ˜Łđ˜łđ˜ąđ˜Żđ˜­đ˜ąđ˜Łđ˜­đ˜Š », a-t-il dit.

    DCRP/MEF

Echanges commerciaux dans l’AES : Les ministres chargĂ©s de l’industrie et du commerce en conclave Ă  Ouagadougou

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OuĂ©draogo, a ouvert les travaux de la deuxiĂšme rencontre des ministres chargĂ©s de l’Industrie et du Commerce et des reprĂ©sentants du secteur privĂ© de la ConfĂ©dĂ©ration des Etats du Sahel (AES), le jeudi 10 avril 2025, Ă  Ouagadougou. Cette rencontre constitue une importante tribune pour le renforcement des relations Ă©conomiques et commerciales au sein de l’espace confĂ©dĂ©rĂ©.

BĂątir une diplomatie et un espace Ă©conomique intĂ©grĂ©s qui puissent servir de socle Ă  un dĂ©veloppement durable inclusif, afin de rĂ©duire la pauvretĂ© et d’assurer le bien-ĂȘtre des populations au sein de l’AES : tel est l’engagement pris par les trois Chefs d’Etat en signant le TraitĂ© instituant la ConfĂ©dĂ©ration des Etats du Sahel.

La premiĂšre rĂ©union des ministres de l’Industrie et du Commerce avec le secteur privĂ© de l’AES tenue le 19 octobre 2024 Ă  Bamako en vue de l’opĂ©rationnalisation de cet engagement a permis de jeter les bases de la rĂ©flexion et de formuler des recommandations visant Ă  approfondir l’intĂ©gration Ă©conomique et commerciale et Ă  crĂ©er un cadre fĂ©dĂ©rateur du secteur privĂ© de l’AES.

Les recommandations de Bamako ont portĂ©, entre autres, sur l’harmonisation des politiques et des stratĂ©gies commerciales, Ă  travers la mise en place d’un code des investissements unifiĂ© et des documents relatifs au commerce et au transit intra-AES. Et l’élaboration d’un chronogramme dĂ©taillĂ©, avec des prioritĂ©s en matiĂšre d’investissements productifs et d’accompagnement du processus d’intĂ©gration, la mise en place d’un plan pour la libre circulation des personnes et des biens, et le dĂ©veloppement d’un plan de gouvernance pour le Fonds souverain AES, un outil stratĂ©gique pour financer les projets d’infrastructures et d’investissement qui permettront de dynamiser les Ă©conomies au sein de l’espace confĂ©dĂ©rĂ©.

La prĂ©sente rencontre de Ouagadougou permettra ainsi d’échanger sur les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre concrĂšte de ces recommandations et d’évaluer l’état de leur exĂ©cution.

Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce du Burkina Faso, Serge Gnaniodem Poda, les dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les Etats du Sahel exigent une approche collaborative, intĂ©grant l’innovation, la durabilitĂ© et le dĂ©veloppement inclusif pour rĂ©ussir le dĂ©veloppement harmonieux pour le bonheur de nos populations.

« Le secteur privĂ© doit jouer un rĂŽle primordial dans la mise en Ɠuvre de politiques adaptĂ©es Ă  notre contexte. La coordination de nos actions est indispensable pour optimiser nos ressources et mieux rĂ©pondre aux besoins de nos populations », a-t-il soulignĂ©.

Quant Ă  son homologue du Niger, Seydou Asman, il a appelĂ© le secteur privĂ© de l’AES a beaucoup de patriotisme et de prise de conscience pour amorcer un dĂ©veloppement endogĂšne au profit des populations.

Il a par ailleurs demandĂ© au secteur privĂ© de saisir l’opportunitĂ© de cette rencontre pour nouer davantage des relations de coopĂ©ration sud-sud afin de promouvoir le dĂ©veloppement au sein de l’espace confĂ©dĂ©ral.

Le passeport de l’AES, un nouvel Ă©lan pour l’unitĂ© rĂ©gionale ?

Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim TraorĂ© est devenu le premier citoyen Ă  recevoir un passeport portant la mention AES (Alliance des États du Sahel).

Cette dĂ©livrance marque une nouvelle Ă©tape pour le pays, quelques jours aprĂšs les mobilisations au Burkina Faso et au Niger cĂ©lĂ©brant le premier anniversaire du retrait effectif du Burkina, du Mali et du Niger de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dans les rues de Ouagadougou, l’initiative suscite à la fois enthousiasme et interrogations. Certains habitants estiment que ce document permettra de contrer les fausses informations circulant sur la situation des pays membres de l’AES.

« Ailleurs, on vĂ©hicule de mauvaises informations, on pense que l’AES est en difficultĂ©. Mais voyager avec ce passeport prouve le contraire. Cela montre que nous pouvons faire des affaires et nous dĂ©placer librement », explique Cheik Diallo, graphiste. « Je me vois mal ĂȘtre dans l’AES et continuer Ă  utiliser un passeport CEDEAO. »

La production des passeports AES a débuté la semaine derniÚre à la division de migration de la police à Ouagadougou. Toutefois, des incertitudes persistent quant aux implications concrÚtes de ce nouveau document, notamment sur les échanges commerciaux et les formalités douaniÚres entre les trois pays.

« Actuellement, si l’on quitte le Burkina pour le Mali ou le Niger, il faut payer des frais. Mais avec un passeport commun, on pourrait espĂ©rer une harmonisation des coĂ»ts et une libre circulation facilitĂ©e », analyse Edem Ahebla, journaliste. « Si ce passeport permet d’accĂ©der Ă  des pays oĂč un visa Ă©tait nĂ©cessaire auparavant, ce serait un avantage majeur. »

Si les habitants espĂšrent des retombĂ©es Ă©conomiques et politiques positives aprĂšs la sortie de la CEDEAO, cette derniĂšre affirme que sa porte reste ouverte aux pays de l’AES. En attendant, la mise en place du passeport AES reprĂ©sente un premier pas vers une coopĂ©ration renforcĂ©e entre les trois États sahĂ©liens.

Le prĂ©sident de ‘Hope Initiative’ donne des prĂ©cision sur l’Ă©vĂšnement du 24 et du 25 Mai 2024

Le prĂ©sident de ‘Hope Initiative’ Yacouba DABO au micro de nos confrĂšre de la radio prĂ©sente l’association et prĂ©sente les grande ligne des concerts GĂ©ant qu’ils organise dans le cadre de la sensibilisation pour la paix en Afrique et dans la diaspora.

en prĂ©sence de Tiken Jah Facoly et des artistes locaux de renommĂ© international, il assure de la disponibilitĂ© de toute l’Ă©quipe afin de rĂ©ussir une  bonne organisation.

il a aussi rappeler que le but de ce Ă©vĂšnement est de rĂ©colter pour des Ɠuvres humanitaires en Afrique et dans le reste du monde

Tiken-Jah Fakoly en concert Ă  Cayenne et Ă  Saint Laurant

Ne manquez pas le concert de Tiken-Jah Fakoly le 24 mai 2024 sur le parking du Centre commercial Montjoly2, avec en premiĂšre partie E.sy Kennenga, Ray Neiman, Lova Jah, Jean Jean Roosevelt, et Cap’Oral Lamnou !

Prenez vos tickets en prĂ©vente Ă  30 € avant le 21 mai en ligne via le lien ci-dessous, sinon ce sera 40 € sur place. DĂ©pĂȘchez vous, les places sont limitĂ©es !